A La Rencontre Des Baleines Du Pacifique

 
Après nos 3 semaines de folie à Cali, avec nos cours de salsa intensifs et notre volontariat rythmé de soirées dansantes, on commençait un peu à saturer et nous avons sauté sur l’opportunité de nous faire un retour « in the wild »!!
 

En effet Septembre – Octobre c’est la saison où les baleines se rapprochent de la côte Pacifique du continent pour mettre bas! Donc après 4h de bus et 2h de bateau exténuant (vraiment tape-cul), nous sommes arrivés à notre hostel El Pacifico très rustique, en pleine jungle et en bord d’Océan, isolé de tout (cf ci-dessous: escalier entre le salon et les dortoirs, ainsi que l’écriteau très invitant sur la porte du dortoir).

 

Le lendemain, après une marche assez stressante dans la jungle nous sommes allés au village de pêcheur le plus proche, pour organiser une sortie voir les baleines. C’est donc dans une petite barque en bois, plutôt précaire, que notre guide nous a emmené Chris et moi, faire un véritable safari-baleine!

 

Nous n’avons malheureusement pas eu la chance de voir le corps de l’animal en entier comme à cette époque il reste surtout les mamans et leurs petits, toujours côtes à côtes, et non les mâles plus aptes à sauter hors de l’eau pour leur parade seductive. Mais la taille de l’animal se devine et doit faire au moins 3 fois notre barque, avec notre guide insouciant, foncant droit vers l’animal dès qu’il en voit un!
 
J’ai été absolument subjuguée par ce spectacle et ….nous avons donc décidé de tester les capacités de beau parleur de Chris à bon escient pour nous organiser un second tour le lendemain ! Verdict: très bon commercial, nous avons négocié le tour gratuit pour nous deux en échange de ramener 5 autres personnes avec nous. 😉 
 
Ce qui nous a aussi permis le soir de rencontrer un groupe de colombiennes et français vraiment sympathiques avec qui nous avons passé le reste du séjour.
 
Au final nous avons réussi à ne pas croiser de serpents dans notre dortoir même si j’ai tout de même servi de buffet à je ne sais quel animal. Une nuit d’humeur courageuse nous nous sommes même baignés non loin de l’hôtel pour avoir le ravissement de nager au milieu de plancton fluorescent !
 
Finalement nous avons aussi eu la frayeur (mais vraiment, frayeur comme si c’était mes derniers instants sur terre) d’avoir eu un terrible orage éclater pendant la nuit, faisant trembler à chaque rugissement de tonnerre nos lits superposés dans notre petit dortoir en bois sur pilotis, paumé au milieu de la jungle, voyant à travers les « fenêtres » (en moustiquaire, pas en verre..) la foudre tomber à deux pas de nous…
 
Bref on a bien survécus et avons continué vers Popayán, surnomée la ville blanche.
 
 
Audrey

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