En chemin vers l’Equateur nous nous arrêtons quelques jours à Popayán, surnomée la Ville Blanche en raison de la couleur des maisons du centre ville, peintes à la chaux.
La Ville Blanche
Nous y découvrons une tranquille et charmante ville à l’architecture coloniale. Comme à notre habitude, nous choisissons l’option « free walking tour » pour découvrir l’endroit et son histoire avec un local. Toujours en basse saison, nous profitons d’une visite guidée privée de haut vol et dans un français parfait s’il vous plaît!
Nous apprenons ainsi pourquoi la ville est recouverte de chaux blanche. La faute à une maladie assez horrible qui donne de grosses plaques et croûtes qui démangent sur les membres transmise par puce appelée Niquia (Google Images à ton propre risque …) . Après avoir découvert que la chaux pouvait empêcher la propagation de la maladie, les habitants ont commencé à en recouvrir leurs maisons, en prenant soin de laisser certains coins de rues à nus afin que les malades puissent… se gratter sur les murs !! Heureusement la maladie est éradiquée ici mais la tradition est restée. Les habitants du centre sont même obligés de repeindre leur maison tous les ans avant la semaine sainte
La Gastronomie Colombienne ! (si si ...)
Popayán est classée au patrimoine culturel de l’UNESCO pour deux raisons : les célèbres processions de la Semaine Sainte à Pâques ainsi que pour sa gastronomie ! Pas à temps pour apprécier les premières, nous nous sommes bien rattrapés sur les spécialités locales, mélange de cuisine Indigène et Espagnole. Nous avons particulièrement adoré le Champus (boissons à base de fruits exotiques et de maïs) la Lulada (limonade de lulo) et le salpicón (un mélange glacé de mûre, lulo et autres fruits exotiques) … Délicieux ! Et pour la faim, les Tamal de pipiàn, ces empanadas de pomme de terre et de viande avec une sauce cacahuète ainsi que les Caracantas, des sortes de chips de maïs soufflé que l’on trempe dans des sauces plus savoureuses les unes que les autres…
Notre hostel était situé juste à côté du marché, et nous y sommes allés tous les matins pour déguster des jus vraiment pas chers et parfois …bizarres. A côté du coin boucherie, nous essayons le Borojo, un mélange réalisé de main experte à base de fruits, lait et une variété incroyable de poudres vitaminiques et aphrodisiaques… Nous prendrons l’option « sans couille de taureau » merci… Faut pas abuser non plus.
Bref on s’est bien régalés à Popayán ! (ce qui nous change… il faut bien le dire)
Avant de partir pour Ipiales et la frontière avec l’Equateur, nous nous rendons pour la journée à Coconuco, un village à une heure de bus où se trouvent quelques sources thermales, où nous passons une après midi détente et… boueuse.
Bisous et à bientôt 🙂
Chris