Mindo : du Chocolat en Cascade

Après notre superbe rencontre avec les Tsáchilas et en route vers la capitale de l’Equateur, nous faisons un arrêt à Mindo une petite ville perchée dans la forêt tropicale.
 
Mindo est agréablement touristique, installée au cœur de montagnes verdoyantes et dotée de très bons restaurants gringo de part et d’autre de la rue principale. Les activités à organiser ne manquent pas! Malheureusement Chris est prit d’une inquiétante fiévre à 40°C et nous profitons donc de la météo clémente et l’absence de moustiques pour nous reposer.

L’ Equateur étant mondialement connu pour son chocolat, il est temps de nous faire notre propre avis dessus et d’éduquer nos papilles gustatives incultes fan de chocolat Milka.. Grâce à la visite d’un atelier de fabrication de chocolat, c’est mission accomplie ! Comme précédemment avec notre guide Tsáchila, nous revoyons les énormes cabosses pendre lourdement des branches des cacaoyers et apprenons que les différents types d’arbres (à cabosse jaune ou rouge) donnent différentes caractéristiques au chocolat et différentes gammes de prix.

Une fois récoltés, les fruits sont ouverts et les nombreuses fèves en sont extraites et laissées à fermenter, un processus naturel, dans un panier en bois et recouvertes de feuilles de bananier. Afin d’arrêter la fermentation, les fèves sont ensuite séchées plusieurs semaines au soleil et le cacao est souvent exporté, à ce stade, dans les pays producteurs de chocolat.

Nous verrons le reste du processus se dérouler devant nous, séparés du Graal chocolaté par une vitre. Les fèves séchées y sont torréfiées et broyées. Par pression on sépare ensuite la graisse (beurre de cacao) et la poudre de cacao pure, utilisée pour faire le chocolat.

Le chocolat est ensuite produit par ajout de sucre à la poudre de cacao, qui atténue son amertume et influence le pourcentage de cacao indiqué sur les chocolats. Le chocolat blanc par exemple n’est même pas considéré comme du vrai chocolat car seulement composé de beurre de cacao. Pendant la dégustation, pour nous il est clair que nous pouvons difficilement apprécier le chocolat noir faiblement sucré, trop amer et qui nous laisse la bouche bien trop pâteuse. Mais quel plaisir de déguster un succulent brownie, fait sur place de la cabosse à l’assiette, accompagné d’un thé de cacao! Hé oui, les feuilles du cacaoyer peuvent être infusées en thé mais n’ont absolument pas le goût de la fève !
 
Il n’y a pas que le chocolat que nous avons dégusté à Mindo, Chris en conviendra…. 
Pas de photos pour en témoigner, mais nous avons passé une aprem forte en adrénaline sur un parcours de 10 tyroliennes. Avec des lignes tendues entre deux flancs de montagnes et les locaux nous poussant à faire les tyroliennes tête en bas, tête la première, à deux, en secouant les cordes etc…. On a adoré !!            (… Chris un peu moins …) Jamais fait ça en France 😂
Pour le dernier jour, alors que nous faisons la fameuse route des cascades, nous empruntons la fameuse Tarabitha, un genre de cage suspendue à un cable qui traverse la vallée entrainé par un vieux moteur.
Et maintenant, direction la capitale : Quito.
 
Audrey

Laisser un commentaire