6 jours par semaine c’est debout 7h30 (ça change !), petit déjeuner, puis il faut aller s’occuper des animaux. On commence par nourrir les chevaux… et c’est la guerre ! Moi qui n’ai pas l’habitude, il faut vraiment prendre son courage à deux mains pour rentrer dans les box quand les chevaux jouent des coudes (des sabots?) pour piquer son seau de nourriture à son voisin. Il faut bien comprendre qui est le dominant qui doit être nourri en premier, et encore ça fini toujours par dégénérer. Mais c’est un coup à prendre et j’étais beaucoup moins impressionné à la fin. Ensuite c’est le tour des poules et des oies, qu’il faut aussi compter pour être sûr qu’aucune ne s’est faite manger par les prédateurs qui rôdent aux alentours. Tout cela sous l’oeil inquisiteur de nos amis les lamas. Ils nous en auront fait voir de toutes les couleurs ces deux là. C’est vraiment têtu un lama ! Dalaï, le papa, mettait tout en oeuvre pour voler la nourriture de son fils. Il fallait des les séparer pour les nourrir. Pour les faire bouger, nous disposions d’un long bâton pour leur tapotter l’arrière train, mais pas trop fort… car un lama ça crache ! Toutes les nuits, ils redoublent d’ingéniosité pour s’introduire dans la réserve de paille barricadée à l’aide de palettes et filets. Et tous les matins nous découvrons une nouvelle faille dans nos défenses. Mais ils ont fini par nous accepter et on a fini par les aimer quand même. Une fois tous les 3 jours, c’est Poo Day et il faut faire le tour de toute la ménagerie pour ramasser fientes et autres crottins