Après notre Trek de la Cuidad Perdida et un repos bien mérité à Santa Marta, nous décidons de suivre les conseils de mon cousin Romain et nous rendre à Rincon Del Mar.
Le Lonely Planet ne mentionne même pas ce petit village de pêcheurs à l’ambiance très « tranquillo » dont l’accès se fait en taxi seulement via une route en terre battue. Nous avons séjourné à l’hostel Rincon Del Frances, créé il y a 5 ans par Jean Marie, un breton tombé sous le charme des paysages et habitants du village. Nous y avons passé la majeure partie de notre temps à savourer les couchers de soleils et à ne rien faire… du tout !
Nous sommes tout de même partis accompagner 3 pêcheurs dans leur journée. Départ en bateau à 6h30 du matin vers des récifs coralliens au large avec palmes, masques, tubas et harpons. Nous avons suivi ces véritables hommes poissons qui peuvent descendre jusqu’à 25 mètres en apnée pour aller chercher langoustes et lambi ou harponner sérioles, barracudas ou poissons perroquets… impressionnant !
C’est donc le bouche à oreille qui a contribué au modeste développement touristique de Rincon Del Mar, mais aussi sa proximité avec les Iles San Bernardo où nous avons passé une nuit. Là bas l’ambiance est complètement différente ! Il s’agit d’un archipel de 10 îles à 1h de bateau de la côte. C’est le rendez-vous des vacanciers colombiens aisés. Sur l’île de Mucura, un bungalow sur la plage de notre hostel coûtait 280K COP (85€), en sachant que le salaire mensuel moyen en Colombie est de 1.000k COP (<300€). Et il s’agit d’un des hébergements les moins chers ! Autant vous dire que nous avons dormi en hammacs (40K COP) accompagnés de 15 autres personnes !
En contraste avec ce faste au milieu d’îles paradisiaques, on trouve quand même des endroits plus pauvres comme le village juste à côté et sur Islote de Santa Cruz une curieuse île artificielle grande comme deux terrains de football où s’entassent 1200 personnes… il s’agit de l’île avec la plus grande densité de population du monde.
Nous avons passé 4 jours dans ce petit coin de paradis à l’abri des masses de touristes et j’ai de la peine à l’idée de partir… Mais après 1 mois passé sur la côte Caraïbe colombienne, il est temps de pour nous d’aller découvrir l’intérieur des terres.
Nous dirigeons vers l’agitation de Medellín, deuxième plus grande ville du pays, surnommée la « ville du printemps éternel » pour son climat doux et tempéré.
A plus !
Chris 🙂