Après Ushuaïa, clairement, on ne peut aller plus bas ! En tout cas pas avec notre budget…
C’est donc par son côté Ouest que nous remontons le continent, en longeant la côte Chilienne.
Nous nous arrêtons ainsi une semaine sur l’Archipel de Chiloé. Avec la fameuse île de Pâque, ce sont les îles Chiliennes les plus connues. C’est pour nous l’occasion de changer un peu notre mode de voyage et de s’organiser un road trip à travers l’archipel, grâce à une voiture louée pour la semaine.
Les paysages qui défilent font penser à l’Irlande, avec de grandes prairies vallonées vertes et sauvages, de petits villages et fermes rustiques et des légendes et mythologies farfelues à propos de l’île et ses habitants.
L’architecture de l’île est atypique avec ses bâtiments de bois ou de tôle, souvent peintes de manière assez extravagante.
Bien que nous ne sommes pas allés à la recherche de chacune des prétendues 150 églises de l’archipel, nous en avons vu un bon lot ! Suivre la route des églises ressemble à une chasse au trésor.
Construites pour la plupart, au 17ème siècle par des missionnaires Jésuites venus pour évangéliser la population locale, ces églises traditionnelles sont toutes faites de bois et classées au patrimoine mondial de l’UNESCO. Mais il faut l’avouer, certaines avaient un petit air morbide et elles étaient bien souvent fermées…
Dans la ville centrale d’Ancud se trouvent les Palafitos, ces maisons colorées sur pilotis. Les demeures et leurs reflets dans l’eau sont un régal et donnent un ensemble très photogénique !
Malgré la météo maussade, on se balade sur l’archipel brumeux ; pense que dormir en voiture face à la mer est une bonne idée (spoiler: NON) ; profite de ses habitants (FAUX… seuls les habitants à quatre pattes sont accueillants, les autres étant plutôt rustiques et froids) et déguste la gastronomie locale.
Côté gastronomie, mis à part les poissons en tout genre, la spécialité est le Curanto (cf. photo). C’est un assortiment de fruits de mer, poissons et viandes cuits ensemble sur des pierres chaudes (historiquement dans un trou creusé en terre et couvert de feuille… actuellement au four, évidemment).
